A landscape's tale: The Sleepy dark Butterfly


« You say
              – What happens to the poem when You and me are Inside the blue frozen Volcanoes,
What happens to all of Us when the poem becomes a snow’s Hunter,

I ask
–    Tell me – Once more Time – Before night’s Break –
What happens to Words if no straight Lines become an Encounter,

You say
    – What happens to our Own Travel when You and me are
Outside of It – In early deserts – In the day Out – In queer Geometry,
What happens to all of Us when the travel becomes a pearl’s Dealer,

I ask
–    Tell me – Perhaps using tender words – Perhaps for the last time Together –
What happens to the Common journey if Everyday Lines become a sleepy dark Butterfly –
Part of Death – Part of Ordinary Earths – Part of Life – Part of
Infinity’s Room –

You say
–    Always Death – Always Circumference – Always Life – Always waiting Doubt – Always Awake Comedy –

You say – suddently –
        I’ve found through Down night the sleepy Dark butterfly

I ask
    – What happens when at the Ends and at the Beginnings We shape a single Landscape of shared and full gratitude Lines,
Away from all common words Away from all blue frozen volcanoes Away from all primary deserts –

You say – at Last – Everything can happen when
                                the sleepy dark butterfly is flying deeply Inside the Drawing poem – at length –
               Landscapes become Beauty of yes becomes our bodies’s Composer

 – And so, You can win Your inner River, for.»

© marjorie micucci, extrait I de «À Roni Horn, Du séjour en Avignon (stanze)»,
The contemporary Erratum Press, 2013.







 Le Papillon au creux de l'Éveil,
 « –
Tu dis,
–    Qu’arrive-t-il au poème quand Toi et moi sommes Figées à l’Intérieur
des membranes des Volcans bleus,
Qu’arrive-t-il au monde quand – Souffle grave – le poème devient Chasseur
de glaces,

Je demande,
–    Raconte-moi – Toi dont la Voix respire depuis les ombres des mots –
Encore une fois – Avant la Césure de la nuit Endormie –
Qu’arrive-t-il aux mots si les Lignes hérétiques deviennent Rencontre,

Tu dis,
–    Qu’arrive-t-il à notre Commune Traversée quand Toi et moi sommes à
l’extérieur d’Elle –
Dans les déserts originels – Dans les Jours d’apparences – Dans les Géométries
résistantes,
Qu’arrive-t-il au monde quand la traversée devient Ambassadeur de perles,

Je demande,
–     Raconte-moi – Peut-être dans une Tendresse étendue des mots – Peut-être pour cette dernière fois Ensemble –
Qu’arrive-t-il à notre Commun voyage si chaque Ligne devient un papillon obscur
au creux de l’Éveil –
Part des Morts – Part des Terres ordinaires – Part des Matins immenses – Part de la chambre Infinie,

Tu dis,
– Toujours les Morts – Toujours les Cercles – Toujours la Vie – Toujours l’Attente
du doute – Toujours la Comédie des aubes –
    Tu dis – soudainement – J’ai trouvé dans les traversées retombées de la nuit le papillon obscur au creux de l’Éveil,

Je demande,
–     Qu’arrive-t-il quand dans les fins et dans les recommencements Nous formons un Paysage blanc de Lignes partagées – gonflées de gratitude,
Loin des mots communs Loin des Volcans bleus aux membranes figées Loin des
premiers déserts,
– Tu dis – à la Fin – Chaque chose peut arriver quand l’obscur papillon au creux de l’Éveil vole – profond – à l’intérieur du Dessin du poème – Et dans les fins –
                                   Les Paysages deviennent métamorphoses – Beauté du Oui – Compositeur des partitions de nos corps Éveillés,
– Et ainsi, tu peux gagner l’intérieur du Fleuve passager, pour toi – Hors de moi – À côté.»


© marjorie micucci, extrait II, de «À Roni Horn, Du séjour en Avignon (stanze)»,
The Contemporary erratum Press, 2013.




Commentaires

Articles les plus consultés