À Paul Verlaine, Avant (poème semblable, 1)
Un tryptique
À Paul Verlaine, Avant (récit)
Une guerre était venue,
Érudite,
Savante,
Noms nus,
Sur la ligne des festins,
Le poème écoute,
Acte insomniaque,
Une guerre était venue,
Des désorientations cardinales
Phrase indéfectible des vertiges
Le poème se contracte
Psaume éreinté des langues de brumes
Silences des ventres
Livre des carmins
Une guerre est venue,
Courbe fuyante des horizons,
Au seuil des temps cendrés,
Au seuil du Verbe orgueilleux,
Au seuil de ton corps besogneux,
Torsion du Verbe
De l'Autre côté,
Des éclipses barbares
Équinoxe du Paysage
De l'Autre côté,
Dans les lignes d'Inquiétude
Dans les lignes de Rareté
Dans les lignes d'Éviction
Paysage rétracté dans le songe d'un Verbe cosmique,
Paysages
Minéralités liquides
Que je tisse
Paysages
Récits de grâce
Que je ceins
Paysage
Passé du Verbe
Que j'envie
Nostalgie du Verbe,
Ce fruit vierge
Rivé à ta venue
Qu'Attente de ce corps que tu as fait tien,
Verbe,
Avant, le Verbe,
Avant,
Dénuements des archéologies ventrues
Verbe,
Innocent provisoire
Friable dans tes mains de patience,
Il te suffisait,
Il te suffisait de dire le Verbe, il te suffisait
de toucher le Verbe,
Il te suffisait,
De dire les asphaltes grisés les alphabets nomades les fleuves ennuyeux les rues pauvres
les eaux noueuses les herbes poussières les jardins ivres les écumes mortes les îles conteuses les lagunes blotties. Il te suffisait de dissoudre les sphères taciturnes
les frontières accessoires les territoires caduques. Aucune vitesse ne pétrifiait ton Verbe. Les temps que l'on t'avait prédit comptés décomptés linéaires multiples indécis graves circulaires disparus mutilés recopiés parallèles nus absents circonscrits repris désertiques blancs répétés échos d'immenses étoilés gorgés striés passagers épuisés acquittés
– Ô combien de vocables plausibles ennemis prières aveux à l'inconnu – se modelaient dans les géographies pigments de tes mots. Temps du temps. Ce temps qui est ton droit.
Ce temps qui est ta vulnérabilité qui est ton impertinence qui sont tes infinis, reconnaissants, qui est ta conduite,
Il te suffisait d'étendre l'hospitalité du monde au matin consentant, toi, dont le corps loquace, toi, dont le corps donné, toi, dont le corps généreux, toi, dont le corps circonférence d'horizons s'arrimait aux hasards fertiles, toi, corps, forme d'un pas, visitation de la langue,
solitaire,
Verbe,
Innocent provisoire
Friable dans tes mains de patience,
Il te suffisait,
Il te suffisait de dire le Verbe, il te suffisait
de toucher le Verbe,
Il te suffisait,
De dire les asphaltes grisés les alphabets nomades les fleuves ennuyeux les rues pauvres
les eaux noueuses les herbes poussières les jardins ivres les écumes mortes les îles conteuses les lagunes blotties. Il te suffisait de dissoudre les sphères taciturnes
les frontières accessoires les territoires caduques. Aucune vitesse ne pétrifiait ton Verbe. Les temps que l'on t'avait prédit comptés décomptés linéaires multiples indécis graves circulaires disparus mutilés recopiés parallèles nus absents circonscrits repris désertiques blancs répétés échos d'immenses étoilés gorgés striés passagers épuisés acquittés
– Ô combien de vocables plausibles ennemis prières aveux à l'inconnu – se modelaient dans les géographies pigments de tes mots. Temps du temps. Ce temps qui est ton droit.
Ce temps qui est ta vulnérabilité qui est ton impertinence qui sont tes infinis, reconnaissants, qui est ta conduite,
Il te suffisait d'étendre l'hospitalité du monde au matin consentant, toi, dont le corps loquace, toi, dont le corps donné, toi, dont le corps généreux, toi, dont le corps circonférence d'horizons s'arrimait aux hasards fertiles, toi, corps, forme d'un pas, visitation de la langue,
solitaire,
Je te regarde
Palper le Verbe
Jusqu'aux
Cicatrices de désir
Ouvrir le Verbe
Jusqu'aux
Lignes marbrées
Redire le Verbe
Là,
Oser le Verbe
Là,
Jusqu'aux
Paysages évidés
Paysages que je traque,
Encore,
Dans un rêve hors de ton rêve,
Paysage que je coule,
Dans mon souffle arrêté,
Voix que je ne suis pas
Voix que je ne suis plus
Voix que je ne saurai être
Voix que je ne pourrai devenir
Il te suffisait,
Il te suffisait de répandre le mot, dans l'acte mouvant du paysage, de joindre dans
ton pas bénévole le lieu du Verbe aux nues terrestres,
Dans l'embrasure des collines mauves Dans les césures des ruelles rapides Dans les ruptures des impasses tremblantes Tu vivais Les nuits et les jours De ce dessin
que tu t'étais tracé, là-bas, dans les répétitions insolentes des instants, insistance des temps,
Verbe,
Étrange exercice,
Auquel tes mains s'étaient éduquées
Je te nomme,
Ton Écoute s'absente
Le poème se répète
Une guerre était venue,
Errante
Semblable
Réécrite dans la langue amère,
Disgrâce du mot,
Étendre le chant
Dans les paysages d'Extinction
Dans les paysages trop emplis
Dans les paysages reconduits
Dans les paysages laminoirs
Paysage
Aux sexes sans ma voix
Mon verbe se déchire
Chant énuclé
Qui a perdu la langue de son présent
Mon Verbe s'exclut
Je te somme,
Ta Voix se vide, sans remords
Le poème crie
Ton Corps se sépare
Le poème abdique, l'Infini s'élance
Fuis le poème, offrande noire,
Fuis le poème qui te ressemble,
Il te suffisait,
Il te suffisait,
Il te suffisait de suivre les lignes simples les lignes tacites les lignes lacustres les lignes marines les lignes évasives les lignes d'estompe, cette ligne de l'écoute compulsive du monde. Tu vivais. De par les jours et de par les nuits. Tu passais. Par la légèreté de ton empreinte de vent de glace de pierre, intimes à nous, corps sans refuge, survivants des immensités faillibles des chaos sans ombres des éternités abusées,
Il te suffisait,
De suivre la cambrure du Verbe,
Il te suffisait,
De suivre le voile enveloppé du Paysage,
Il te suffisait,
De suivre la Ligne sauvage,
Il te suffisait,
Toi, corps effleurements des fins tenaces effleurements des terres d'humanités effleurements du rire du rêve, toi, corps toujours avant la promesse, avant l'enroulement de nos Noms furtifs,
Il te suffisait,
Une guerre est venue,
Régulière,
À la surface
De nos peaux somnambules
Amoureuse,
Indélicatesse faite à nos corps inviolables,
Le Temps est mort
Outre-vivant
Dans mes yeux d'Œdipe
Sans cités,
Sans royaumes,
Sans foules,
Sans passantes,
Les Destinées se sont retirées
Péril de toi,
Encore
Ta Main se détourne
Le poème se transmue
Déni du Psaume
Cet Éclat de moindre
Que tu as creusé dans ma Voix.
Lorsque le Verbe mourra
Le Paysage se taira
Et ton Pas s'incline, caresse des visages de nacre
Et le Psaume se retourne, claire violence
Lignes des comptes
Lignes des notations
Lignes des répétitions
Ligne de la pierre jaune
Obstinée,
Une guerre était venue
Pressentiment des matins indigents,
Accouplement des mains morcelées,
Ronde des cœurs insuffisants,
De nos sépultures soudaines les paysages noués,
Onde,
Une guerre est venue
Sans distraction,
Sans images,
Forfaiture du poème
Pauvreté du psaume
Immuables douleurs de nos partages,
Inconcevables néants de nos euphories,
Lignes des pourpres orphelins
Lignes des écorces mémoires
Des rivières de jasmin,
Des sommeils exemplaires,
Des souvenirs apatrides,
Des oublis lapidaires,
Des eaux de cobalt,
Le Psaume est l'hôte de ton présent,
Toi, corps bordé de déjà,
Sève posthume,
Pas éployé,
Paysage ployé
De nos corps moulés,
Paysage juste,
Dans l'Instant ponctué
Dans la Langue du retrait,
Toi,
Dans l'épanchement silencieux du Monde,
Ligne,
Ligne de l'émeraude
Don du poète,
Ligne du linceul partagé
Ligne,
Il te suffisait,
Metz le 26 janvier 2012 ; Bruxelles le 3 mars 2012 ; Londres le 10 mars 2012 ;Anvers le 27 mai 2012 ;
Metz le 2 juin 2012 ; Recanati le 11 août 2012.
«To Place V: Verne's Journey» le 27 août 2012.
À Paul Verlaine, Avant (codicille)
Ton Œil se distrait
Le poème te veut
Palper le Verbe
Jusqu'aux
Cicatrices de désir
Ouvrir le Verbe
Jusqu'aux
Lignes marbrées
Redire le Verbe
Là,
Oser le Verbe
Là,
Jusqu'aux
Paysages évidés
Paysages que je traque,
Encore,
Dans un rêve hors de ton rêve,
Paysage que je coule,
Dans mon souffle arrêté,
Voix que je ne suis pas
Voix que je ne suis plus
Voix que je ne saurai être
Voix que je ne pourrai devenir
Il te suffisait,
Il te suffisait de répandre le mot, dans l'acte mouvant du paysage, de joindre dans
ton pas bénévole le lieu du Verbe aux nues terrestres,
Dans l'embrasure des collines mauves Dans les césures des ruelles rapides Dans les ruptures des impasses tremblantes Tu vivais Les nuits et les jours De ce dessin
que tu t'étais tracé, là-bas, dans les répétitions insolentes des instants, insistance des temps,
Verbe,
Étrange exercice,
Auquel tes mains s'étaient éduquées
Je te nomme,
Ton Écoute s'absente
Le poème se répète
Une guerre était venue,
Errante
Semblable
Réécrite dans la langue amère,
Disgrâce du mot,
Étendre le chant
Dans les paysages d'Extinction
Dans les paysages trop emplis
Dans les paysages reconduits
Dans les paysages laminoirs
Paysage
Aux sexes sans ma voix
Mon verbe se déchire
Chant énuclé
Qui a perdu la langue de son présent
Mon Verbe s'exclut
Je te somme,
Ta Voix se vide, sans remords
Le poème crie
Ton Corps se sépare
Le poème abdique, l'Infini s'élance
Fuis le poème, offrande noire,
Fuis le poème qui te ressemble,
Il te suffisait,
Il te suffisait,
Il te suffisait de suivre les lignes simples les lignes tacites les lignes lacustres les lignes marines les lignes évasives les lignes d'estompe, cette ligne de l'écoute compulsive du monde. Tu vivais. De par les jours et de par les nuits. Tu passais. Par la légèreté de ton empreinte de vent de glace de pierre, intimes à nous, corps sans refuge, survivants des immensités faillibles des chaos sans ombres des éternités abusées,
Il te suffisait,
De suivre la cambrure du Verbe,
Il te suffisait,
De suivre le voile enveloppé du Paysage,
Il te suffisait,
De suivre la Ligne sauvage,
Il te suffisait,
Toi, corps effleurements des fins tenaces effleurements des terres d'humanités effleurements du rire du rêve, toi, corps toujours avant la promesse, avant l'enroulement de nos Noms furtifs,
Il te suffisait,
Une guerre est venue,
Régulière,
À la surface
De nos peaux somnambules
Amoureuse,
Indélicatesse faite à nos corps inviolables,
Le Temps est mort
Outre-vivant
Dans mes yeux d'Œdipe
Sans cités,
Sans royaumes,
Sans foules,
Sans passantes,
Les Destinées se sont retirées
Péril de toi,
Encore
Ta Main se détourne
Le poème se transmue
Déni du Psaume
Cet Éclat de moindre
Que tu as creusé dans ma Voix.
Lorsque le Verbe mourra
Le Paysage se taira
Et ton Pas s'incline, caresse des visages de nacre
Et le Psaume se retourne, claire violence
Lignes des comptes
Lignes des notations
Lignes des répétitions
Ligne de la pierre jaune
Obstinée,
Une guerre était venue
Pressentiment des matins indigents,
Accouplement des mains morcelées,
Ronde des cœurs insuffisants,
De nos sépultures soudaines les paysages noués,
Onde,
Une guerre est venue
Sans distraction,
Sans images,
Forfaiture du poème
Pauvreté du psaume
Immuables douleurs de nos partages,
Inconcevables néants de nos euphories,
Lignes des pourpres orphelins
Lignes des écorces mémoires
Des rivières de jasmin,
Des sommeils exemplaires,
Des souvenirs apatrides,
Des oublis lapidaires,
Des eaux de cobalt,
Le Psaume est l'hôte de ton présent,
Toi, corps bordé de déjà,
Sève posthume,
Pas éployé,
Paysage ployé
De nos corps moulés,
Paysage juste,
Dans l'Instant ponctué
Dans la Langue du retrait,
Toi,
Dans l'épanchement silencieux du Monde,
Ligne,
Ligne de l'émeraude
Don du poète,
Ligne du linceul partagé
Ligne,
Il te suffisait,
Metz le 26 janvier 2012 ; Bruxelles le 3 mars 2012 ; Londres le 10 mars 2012 ;Anvers le 27 mai 2012 ;
Metz le 2 juin 2012 ; Recanati le 11 août 2012.
«To Place V: Verne's Journey» le 27 août 2012.
À Paul Verlaine, Avant (codicille)
Pierre.
Pierre jaune.
Pierre posée.
Pierre d’avant. Sans titre.
Que seul le vers apoétique,
Nomme,
Metz, 20 février 2011, 09 :47.
Pierre redite.
Pierre.
Langues des temps physiques.
Langues des géographies septentrionales.
Langues des frontières sédimentaires.
Pierre contre.
Pierre célibataire.
Que seul le vers amant,
Date,
Metz, 20 février 2011,
09 :49.
Ce fut l’hiver du contentement.
Pertes des saisons.
Lenteurs des paysages humains.
La neige se tue.
Sublime froideur
De la pierre d’enfance.
Le jeune homme dort.
Corps survivant.
Corps voûte.
Que seul le vers semblable,
Attend.
Autre que je,
Après un maintenant,
Épuisé.
Étoilements des monologues,
Aux seuils des éternités décapitées.
Déplis du jeune homme,
Dans les plis du désastre,
Volubile.
Autre que je,
Que le seul le vers ample,
Accepte.
Pierre.
Pierre recommencée,
Dans le vers disponible.
Pierre calme,
Dans les roches imperfectibles.
Pierre gavée,
Des enfers sans échecs.
Le jeune homme dort.
Corps clos/
Clos dans les nus des sons enclos/
Matières ramassées de l’ennui prochain.
Matières recueil des échos d’innocence.
Le monde se ferme,
Dans l’ossature,
De son cœur dessiné.
Pierre.
Pierre intempestive.
Fugues des troubles serpentins.
Fugues des océans latents/
Fugues des disharmonies.
Pierre présente.
Fugues des sommeils/
Fugue de l’œil.
Fugue du rêve.
Le jeune homme dort.
Dans la position de l’instant.
Le monde mendiant,
S’accroche
À son réveil.
Réveil de l’étreinte.
Pierre retenue.
Dans la membrane acerbe
Du jour.
Nuit enserrée.
Le jeune veut
Dormir.
Revenir aux sanglots,
Que seul le vers conquis,
Embrase.
Revenir aux naufrages accueillants.
Revenir à la pierre.
Dormir.
Dans l’extension de son rêve.
Dormir jusqu’à ne plus croire aux rêves
humains.
Dormir jusqu’à être pierre de rêve/
Ce qu’il est au seul matin messin.
Visage prêt.
Heures passantes.
Pierre infidèle,
Dans le vers dilaté.
Le jeune homme rejoint
Le Verbe.
Sa voix s’enroue dans le verbe
semblable.
Il meurt dans le vers divorcé.
Sa voix s’enroue dans le verbe
rouge.
Il accepte le vers cellule.
Il atteint les rues
grises.
Il encercle les villes de l’automne.
Il glace la pierre vraie.
Pierre absorbée.
Langueurs des romances.
Politesses des horizons distraits.
Cynismes des odyssées nouvelles.
Sa
voix s’emploie dans le vers légitime.
Sa
voix se place dans le vers vertueux.
Sa voix s’éteint dans la Sagesse
maudite,
Que seule la poésie des écarts,
Démesure.
Il est des vers de l’Impossible,
/Osmoses
pourpres/
Dont seul le jeune homme,
Se souvient.
Metz, 20 février 2011, 09 :49
– Metz, 20 février 2011, 09 :47,
Pierre,
Soudain,
Outrance – convulsive –
De l’Absence
Jaillissement – orphelin –
De l’Écho
Béance – tremblée –
De l’Éloquence
Enfin,
Paysage
des années/
Part
de toi/
Psaume solitaire
Au comble de ma main
Encore,
Pierre.
Pierre
jaune.
Pierre
posée.
Pierre
d’avant. Sans titre.
Que
seul le vers apoétique,
Nomme,
Metz, 20 février 2011, 09 :47.
Pierre redite.
Pierre.
Langues des temps physiques.
Langues des géographies septentrionales.
Langues des frontières sédimentaires.
Pierre contre.
Pierre célibataire.
Que seul le vers amant,
Date,
Metz, 20 février 2011, 09 :49.
Ce fut l’hiver du contentement.
Pertes des saisons.
Lenteurs des paysages humains.
La neige se tue.
Sublime froideur
De la pierre d’enfance.
Le jeune homme dort.
Corps survivant.
Corps voûte.
Que seul le vers semblable,
Attend.
-->
Autre que je,
Après un maintenant,
Épuisé.
Étoilements des monologues,
Aux seuils des éternités décapitées.
Déplis du jeune homme,
Dans les plis du désastre,
Volubile.
Autre que je,
Que le seul le vers ample,
Accepte.
Pierre.
Pierre recommencée,
Dans le vers disponible.
Pierre calme,
Dans les roches imperfectibles.
Pierre gavée,
Des enfers sans échecs.
Le jeune homme dort.
Corps clos/
Clos dans les nus des sons enclos/
Matières ramassées de l’ennui prochain.
Matières recueil des échos d’innocence.
Le monde se ferme,
Dans l’ossature,
De son cœur dessiné.
Pierre.
Pierre intempestive.
Fugues des troubles serpentins.
Fugues des océans latents/
Fugues des disharmonies.
Pierre présente.
Fugues des sommeils/
Fugue de l’œil.
Fugue du rêve.
Le jeune homme dort.
Dans la position de l’instant.
Le monde mendiant,
S’accroche
À son réveil.
Réveil de l’étreinte.
Pierre retenue.
Dans la membrane acerbe
Du jour.
Nuit enserrée.
Le jeune veut
Dormir.
Revenir aux sanglots,
Que seul le vers conquis,
Embrase.
Revenir aux naufrages accueillants.
Revenir à la pierre.
Dormir.
Dans l’extension de son rêve.
Dormir jusqu’à ne plus croire aux rêves humains.
Dormir jusqu’à être pierre de rêve/
Ce qu’il est au seul matin messin.
Visage prêt.
Heures passantes.
Pierre infidèle,
Dans le vers dilaté.
Le jeune homme rejoint Le Verbe.
Sa voix s’enroue dans le verbe
semblable
Il meurt dans le vers divorcé.
Sa voix s’enroue dans le verbe
rouge.
Il accepte le vers cellule.
Il atteint les rues grises.
Il encercle les villes de l’automne.
Il glace la pierre vraie.
Pierre absorbée.
Langueurs des romances.
Politesses des horizons distraits.
Cynismes des odyssées nouvelles.
Sa
voix s’emploie dans le vers légitime.
Sa
voix se place dans le vers vertueux.
Sa voix s’éteint dans la Sagesse maudite,
Que seule la poésie des écarts,
Démesure.
Il est des vers de l’Impossible,
/Osmoses
pourpres/
Dont seul le jeune homme,
Se souvient.
Metz, 20 février 2011, 09 :49 – Metz, 20
février 2011, 09 :47,
Pierre,
Marjorie Micucci, in «Poèmes semblables», Erratum Press, 2011-2012.
Marjorie Micucci, in «Poèmes semblables», Erratum Press, 2011-2012.
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